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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

1 AN D’EXECUTION DU PAG 2: Gaston Cossi DOSSOUHOUI passe en revue les grands résultats

 1 AN D’EXECUTION DU PAG 2: Gaston Cossi DOSSOUHOUI passe en revue les grands résultats

Le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Gaston Cossi DOSSOUHOUI, comme ses collègues ministres s’est prêté à l’exercice de réédition de compte après douze mois d’investiture du Président Patrice TALON. Il a passé en revue les grandes actions menées, les résultats obtenus ainsi que les défis à relever dans le secteur agricole.

Gaston Cossi DOSSOUHOUI, MAEP

Cédric Joawo BAKPE

Parti de l’état du secteur agricole durant le premier quinquennat du Président Patrice Talon, le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Gaston Cossi DOSSOUHOUI a révélé l’impact positif qu’ont engendrés les différentes réformes menées dans le secteur agricole au Bénin. En effet, « il a été nécessaire de mettre en place un programme cohérent en ciblant les filières prioritaires sur lesquelles les actions de l’Etat devraient porter. » Ceci a permis de moderniser l’agriculture, de faire accroître les rendements et aussi de créer davantage de la richesse. Ainsi, les effets directs de ses actions ont été ressenties sur l’amélioration des rendements agricoles. Parlant du Coton, le Bénin s’est positionné ces dernières années comme premier producteur de l’Afrique. « Nous sommes passés de 269.000 tonnes en 2015 à 451.000 tonnes pour l’année qui a suivi, puis 578.000 tonnes. Plus grand, nous sommes allés à 678.000 tonnes (1er producteur), 714.000 (1er producteur), 731.000 tonnes l’année passée (1er producteur), et au cours de la campagne qui s’achève, nous allons caracoler au-dessus des 765.000 tonnes, » a affirmé le ministre. Au-delà de cette filière, le Bénin se fait de plus en plus remarquer au niveau de la filière anacarde où la production a progressé de 64{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} au moins. « En termes de rendement, nous étions à 321 kilos à l’hectare en 2015. Aujourd’hui, nous sommes passés à 335 kilos », fait savoir Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Cette performance agricole n’a pas épargné les filières conventionnelles. De nombreux efforts ont été également fournis pour aboutir à des résultats concordants. La filière Ananas par exemple, malgré l’auto suspension de l’exportation et la Covid 19, « la courbe de production est désormais ascendante » tout comme celle des cultures maraichères. « Le Bénin a commencé par progresser au niveau des cultures maraîchères, en l’occurrence au niveau du piment, de l’oignon. La pomme de terre aussi fait son entrée », renseigne le ministre avant d’ajouter que « le riz est aujourd’hui un produit largement consommé. En 2015, nous étions à 204.310 tonnes, en 2020 nous sommes passés à 411.578 tonnes. Soit plus de deux fois la production en 5 ans. Entre 2020 et 2021, nous sommes arrivés 519.667 tonnes. On a fait un progrès de 26{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} en un an parce que les facteurs de production sont maîtrisés, semences améliorées, un circuit de production de semences certifié ». Aussi, précise-t-il : « le maïs est aussi assez bien produit, parce que nous étions à 1.286.000 tonnes en 2015. En 2020, nous sommes passés à 1.611.615 tonnes. Ça veut dire qu’on fait un progrès de 27{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112}. » Ce progrès impacte aussi bien la filière soja qui est une culture en hausse, que les tubercules dont la production est estimée à plus de 7.000.000 de tonnes de racines tubercules selon les propos du ministre. « 65 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de ces racines tubercules sont le manioc. Le manioc est produit en deux quantités chez nous avec des rendements qui oscillent autour de 20, 25 tonnes à l’hectare », a-t-il ajouté. Cependant, il n’y a pas que la production végétale qui ait connu des avancées, la production animale, celle halieutique ont aussi fortement évolué même s’il reste des gaps à franchir selon le ministre. Il a évoqué lors de cet entretien que la mécanisation agricole, l’irrigation et la sédentarisation de l’élevage sont des axes majeurs. La question du prix des intrants agricoles et aussi de l’accès aux financements agricoles n’ont pas été occultés. Au détour de cet entretien, l’on peut aisément comprendre que l’agriculture est un secteur en plein essor au Bénin.

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