Une solution pour des cimenteries plus vertes et un avenir durable
Les changements climatiques accélèrent de jour en jour la transition vers des énergies renouvelables en vue du changement positif sur les communautés et la planète. Face à une demande mondiale croissante, le secteur du ciment, responsable de près de 8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), doit relever le défi de la production durable.
Avec une demande de ciment projetée en hausse de 12 à 23 % d’ici à 2050, il devient urgent pour le secteur de réduire ses émissions de 16 % d’ici à 2030. L’urbanisation galopante accentue la nécessité de matériaux écologiques et résilients.
Les émissions de carbone dans l’industrie du ciment sont principalement dus au processus de calcination dans le four ou la température atteinte environ 1500 degrés Celsius. Dans ce cas, le passage à des combustibles alternatifs dans la production de ciment est un moyen de réduire l’empreinte mondiale de l’industrie, si le monde veut atteindre une certaine stabilité et suivre en même temps le rythme de la demande de nouvelles infrastructures.
Entre autres nouveaux matériaux durables, le ciment géopolymère fabriqué à partir de déchets industriels tels que les cendres volantes ou les scories, est en cours de développement, mais reste cher et pas accessible à tous les niveaux. Dans ce contexte, la décarbonation des matériaux existants en faveur du développement durable doit être pensée pour un avenir plus vert.
Des organisations de financement comme la Société Financière Internationale (IFC) accompagnent les cimenteries dans leur transition écologique.
À titre d’exemple, une technologie de l’IFC appuie l’usine de Salto de Pirapora, au Brésil, qui utilise déjà 30 % de combustibles alternatifs (biomasse, pneus usagés, copeaux de bois). D’autre part, des solutions telles que le remplacement du clinker, la récupération de la chaleur résiduelle et l’intégration d’énergies renouvelables (pour remplacer les combustibles fossiles) sont des alternatives concrètes pour aider les cimenteries à se décarboner de manière responsable et rentable.
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Maëlle ANATO
