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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

A CŒUR OUVERT AVEC MALICK BA

 A CŒUR OUVERT AVEC MALICK BA

« Notre objectif à World Végetable Center est de créer un environnement pour plus de consommation de légumes … »

Entré en fonction en Août 2022, le Directeur Régional de World Vegetable Center Afrique de l’Ouest et du Centre, Docteur Malick Niango BA revient sur les objectifs à lui assignés et comment il entend appuyer avec son équipe les différents pays dans lesquels ils interviennent. Il a également fait part de comment il compte attaquer l’immense chantier de la relance des cultures maraîchères en Afrique de l’Ouest et du Centre et plus particulièrement au Bénin.

Malick N. BA, Directeur régional WVC / Afrique de l’Ouest et du Centre

Monsieur le Directeur Régional Bonjour. Veuillez-vous présenter !

Mon nom c’est Malick BA, je suis docteur en science des insectes entomologiques et j’ai plus de 20 ans dans le domaine de la recherche agricole. Je travaille sur un certain nombre de systèmes de cultures à savoir : les céréales, les légumes avant de venir ici à world végétale center comme directeur depuis Août.

Quels sont les grands objectifs qui vous sont assignés à la tête de la direction régionale de World Vegetable Center ?

World vegetable center a commencé au Bénin en 2007. L’objectif central est de rendre les activités de world vegetable center visible au Bénin et dans toute l’Afrique de l’Ouest. L’objectif final pour nous est de rendre les légumes comme aliment à prendre de plus en plus en compte dans l’alimentation de nos populations.

De quelle manière et sous votre leadership, World Vegetable Center entend-il continuer par appuyer le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche pour promouvoir la chaine de valeurs cultures maraichères ?

Nous avons un certain nombre de projet que nous déroulons ici au Bénin et qui sont en collaboration avec l’INRAB et toutes les structures déconcentrées du ministère de l’agriculture. L’objectif est d’avoir plus d’activité, plus de projets et donc travailler de façon plus renforcée avec le ministère de l’agriculture afin de bénéficier au maximum des potentiels qu’il y a dans les légumes aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs et tous ceux qui veulent en faire un business.

Entre la lutte contre les nuisibles, le renforcement de capacité des acteurs et la promotion des semences résilientes aux changements climatiques pour ne citer que ces grands axes, où comptez-vous attaquer l’immense chantier de la relance des cultures maraichères en Afrique de l’Ouest et du Centre et plus particulièrement au Bénin ?

L’apport d’entrée sur lequel nous misons plus actuellement c’est le réseau des entreprises maraîchères. En développant un réseau d’entreprises maraichères, en créant les conditions pour que ces entreprises soient viables et rentables, on tirera toute la chaîne de valeur. C’est-à-dire que les producteurs ou tous ceux qui sont sur la chaîne puissent bénéficier de leurs activités. On va donc créer la demande pour que les gens produisent plus de légumes et augmenter la consommation de légumes. Comme vous le savez en Afrique de l’Ouest, l’alimentation est déficiente à un certain nombre de micro nutriments qu’on ne trouve que dans les légumes et malheureusement les légumes ne sont pas suffisamment consommés. Notre objectif, c’est de vraiment créer l’environnement pour plus de consommation de légumes, ce qui va attirer la production vers le haut. À cause des nuisibles, les gens utilisent beaucoup de pesticides dans les cultures maraîchères, notre objectif aussi, c’est de rendre la production plus saine afin qu’il y ait de moins en moins de risques pour la santé des consommateurs. Créer la confiance entre les consommateurs et les producteurs afin donc que les gens consomment les légumes. Et Améliorer leur statut nutritionnel.

Nous avons appris avant le début de cet entretien que 2023 est l’année du cinquantenaire de World Vegetable Center, votre institution.  Sous quel signe voulez-vous placer la célébration de ce demi-siècle d’existence et à quoi doit-on s’attendre ici au Bénin comme manifestations publiques de cette célébration ?

Ce que je voudrais également dire est que notre objectif principal à travers ce cinquantenaire, c’est de rappeler l’importance des légumes parce que les légumes sont négligés. L’objectif à travers ce cinquantenaire est de sensibiliser, si bien les décideurs politiques, les consommateurs et tous les acteurs sur l’importance des légumes afin qu’on accorde plus d’importance aux légumes y compris le financement de la recherche sur les légumes afin d’améliorer la productivité des légumes.

Nous allons dérouler un certain nombre d’activités. Ce sera des activités de sensibilisation, on fera des journées portes ouvertes, des journées scientifiques aussi bien pour le grand publique que le milieu académique et créera plus de connaissances.

Comment se passe votre séjour au Bénin et que pensez-vous du pays ?

Mon séjour au Bénin se passe très bien parce que je me suis bien intégrer.  J’étais au Niger et là-bas, c’est une zone humide donc j’apprécie le climat. La ville de Cotonou particulièrement me plaît. J’ai eu l’occasion de visiter l’intérieur du pays. Je suis très bien installé.

Votre mot de la fin pour conclure cette interview !

Je voudrais insister encore sur ce que j’ai dit précédemment. Consommons plus de légumes sains afin de garantir une alimentation saine aussi bien pour les enfants que pour les adultes. C’est dans ce cadre que nous menons des activités au niveau des écoles pour sensibiliser très tôt les enfants sur l’importance des légumes.

 Propos recueillis par Vanessa ZANNOU

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