ADAPTATION CLIMATIQUE

n collaboration avec la Direction de la Production Halieutique (DPH), Swiss Contact a organisé du 25 au 28 novembre 2025 une session intensive de formation au profit des acteurs des filières piscicoles et de transformation du poisson dans le sud du Bénin. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Béninclusif, mis en œuvre depuis 2021 pour dynamiser les chaînes de valeur de la pisciculture et des agrumes à travers une approche axée sur les systèmes de marché.

Swisscontact forme 50 pairs formateurs en techniques piscicoles résilientes

En collaboration avec la Direction de la Production Halieutique (DPH), Swiss Contact a organisé du 25 au 28 novembre 2025 une session intensive de formation au profit des acteurs des filières piscicoles et de transformation du poisson dans le sud du Bénin. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Béninclusif, mis en œuvre depuis 2021 pour dynamiser les chaînes de valeur de la pisciculture et des agrumes à travers une approche axée sur les systèmes de marché.

n collaboration avec la Direction de la Production Halieutique (DPH), Swiss Contact a organisé du 25 au 28 novembre 2025 une session intensive de formation au profit des acteurs des filières piscicoles et de transformation du poisson dans le sud du Bénin. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Béninclusif, mis en œuvre depuis 2021 pour dynamiser les chaînes de valeur de la pisciculture et des agrumes à travers une approche axée sur les systèmes de marché.

Le Bénin, comme de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, subit de plein fouet les effets des changements climatiques. Ces phénomènes perturbent profondément les systèmes de production piscicole et fragilisent des milliers de petits exploitants.

Pour mieux comprendre ces impacts, Swisscontact a commandité une étude portant sur l’activité piscicole, la transformation du poisson et la production locale d’aliments à base de larves de mouches soldats noires (LMSN). L’étude a permis d’identifier des solutions concrètes d’adaptation, désormais transférées aux acteurs à travers la présente formation.

En effet, la mission de formation vise à outiller 25 pisciculteurs et fabricants d’aliments et 25 transformatrices de produits halieutiques. En charge de l’animation technique, les cadres de la DPH ont dispensé les modules, organisés en deux classes et articulés autour de communications théoriques, de travaux pratiques et de démonstrations sur le terrain afin de faciliter l’appropriation.

Le premier module de la formation

Le module 1, dénommé « Pisciculture intégrée et solutions d’adaptation aux changements climatiques », a été dédié aux pisciculteurs de la commune de Sèmè-Kpodji. Il porte sur l’optimisation durable de l’alimentation, la gestion technique des étangs et bassins piscicoles, ainsi que les pratiques permettant d’assurer une croissance optimale des poissons face aux contraintes climatiques.

« Il y a des aspects techniques à revoir sur les sites, car les producteurs sont confrontés à des questions de réchauffement de l’eau des étangs, de l’ensablement et à la rentabilité de l’activité. Il est donc important de renforcer leurs capacités », a expliqué le formateur Hounsou Libérat, Chef division semences et intrants aquacoles à la DPH. Ainsi, les participants ont alterné cours théoriques et pratiques, notamment sur des techniques comme le piquetage. « Nous appliquerons ces notions sur le terrain et nous les partagerons surtout avec ceux qui n’ont pas eu l’occasion de prendre part à la formation », a promis le pisciculteur Roussos Kohoun.

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Le déroulement du second module

D’autre part, démarré le mercredi 27 novembre 2025 à Grand-Popo, le second module intitulé « Transformation et conservation durables des produits halieutiques » s’est adressé aux femmes transformatrices.

Sous la conduite de Victor Ahomlanto, Chef de division post capture à la DPH, il a été abordé les bonnes pratiques de transformation (friture, fumage, salage…), de conservation et de contrôle de qualité, avec un accent sur les techniques économes en énergie et adaptées aux nouvelles réalités climatiques.

Elles ont par ailleurs eu l’occasion de se rendre sur un site modèle de fumage et de salage de poissons où elles ont transformé ces produits de pêche à partir de coques de noix de coco en remplacement aux bois de chauffe. Ces femmes outillées ont manifesté leur vif intérêt pour les notions apprises et se sont dites très satisfaites de cette formation.

« Avec les informations reçues et les pratiques sur les fours écologiques, notre utilisation du bois de chauffe et du charbon de bois pour le fumage des poissons va diminuer », a témoigné Laetitia Gaba, présidente de l’Association des femmes transformatrices de produits halieutiques de Grand-Popo centre.

De ce fait, en renforçant les compétences des pisciculteurs et transformatrices, Swisscontact contribue à bâtir une filière piscicole durable et adaptée aux défis climatiques. Les acquis de cette session serviront de levier pour améliorer les pratiques sur tout le territoire.

Maëlle ANATO 

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