Journée internationale de la biodiversité 2025 à ifangni

Pendant deux jours, la Commune d’Ifangni a été au centre de la Journée Internationale de la Biodiversité, à travers le Forum National Multi-Acteurs sur la Biodiversité et les Ressources Naturelles. Chasseurs traditionnels, gardiens de forêts sacrées et autorités locales se sont unis autour d’un seul cri : sauver la biodiversité. Entre réflexions, sensibilisation, marche verte et reboisement, les efforts se multiplient pour protéger des espèces menacées.

Chasseurs et gardiens de forêts engagés dans la protection de la nature

(Réflexions, sensibilisation, marche verte, reboisement…)

Pendant deux jours, la Commune d’Ifangni a été au centre de la Journée Internationale de la Biodiversité, à travers le Forum National Multi-Acteurs sur la Biodiversité et les Ressources Naturelles. Chasseurs traditionnels, gardiens de forêts sacrées et autorités locales se sont unis autour d’un seul cri : sauver la biodiversité. Entre réflexions, sensibilisation, marche verte et reboisement, les efforts se multiplient pour protéger des espèces menacées.

Pendant deux jours, la Commune d’Ifangni a été au centre de la Journée Internationale de la Biodiversité, à travers le Forum National Multi-Acteurs sur la Biodiversité et les Ressources Naturelles. Chasseurs traditionnels, gardiens de forêts sacrées et autorités locales se sont unis autour d’un seul cri : sauver la biodiversité. Entre réflexions, sensibilisation, marche verte et reboisement, les efforts se multiplient pour protéger des espèces menacées.

À Ifangni, les 22 et 23 mai 2025, la biodiversité a été au cœur des échanges. À l’occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le Forum National Multi-Acteurs sur la Biodiversité et les Ressources Naturelles a réuni pendant deux jours une diversité d’acteurs engagés dans la protection de la nature.

La première journée, tenue le 22 mai, a été consacrée aux réflexions et partages d’expériences sur la variété des espèces vivantes. Chasseurs traditionnels et gardiens des forêts sacrées ont apporté leur contribution précieuse. Ils ont évoqué avec inquiétude les menaces qui pèsent sur certaines espèces animales et végétales.

Leur diagnostic a mis en lumière la disparition progressive d’espèces dans les écosystèmes, conséquence directe des pratiques communautaires non durables. Ces discussions ont aussi permis d’identifier plusieurs habitats refuges dans les forêts communautaires, sacrées et galeries, où subsistent encore quelques spécimens.

« Il est crucial d’intensifier les sensibilisations et les activités de proximité avec les communautés locales pour préserver ces écosystèmes refuges », a martelé un gardien de forêt présent. Le Chef d’arrondissement d’Ifangni, Fataï AMOUSSA, représentant le maire, a officiellement lancé les travaux de cette journée riche en enseignements et en engagements.

Le lendemain, 23 mai, a été marqué par une activité forte de symboles : la Marche Verte et le Reboisement. Les participants ont parcouru les sentiers de la grande forêt marécageuse et galerie d’Ifangni, bras dessus bras dessous, en harmonie avec le thème de cette année : « Harmonie avec la Nature et le Développement Durable ».

L’étape suivante a vu la mise en terre de plusieurs espèces végétales nourricières, sélectionnées pour leur rôle dans le rétablissement de la biodiversité locale. Il s’agit notamment du corossolier (Annona muricata), du cacaoyer (Theobroma cacao), du baobab (Adansonia digitata), du goyavier (Psidium guajava) et du bananier (Musa sp.). Ces plantes contribueront à la restauration des habitats naturels et à l’alimentation de la faune sauvage en danger, dont le singe à ventre roux (Cercopithecus erythrogaster) et le pangolin, tous deux recensés dans cette zone humide.

Cette action de reboisement, loin d’être symbolique, s’inscrit dans une dynamique durable et communautaire de lutte pour la survie de la biodiversité. Elle redonne espoir quant à la possibilité de recréer un équilibre écologique dans un contexte de changements climatiques et de pressions humaines croissantes sur les milieux naturels.

La forte mobilisation des autorités locales, des responsables communautaires, des chasseurs et des gardiens de forêts a été saluée. Tous se sont montrés déterminés à faire de la protection de la biodiversité un combat quotidien.

À travers cette célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité, Ifangni a démontré qu’unir les savoirs traditionnels et les actions concrètes peut sauver des espèces menacées et restaurer les écosystèmes. Vive la biodiversité, ont scandé les participants à l’unisson.

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Innocent AGBOESSI

 

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