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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

INSTABILITÉ DE LA TOMATE SUR LES MARCHES LOCAUX: Un défi pour les entrepreneurs agricoles

 INSTABILITÉ DE LA TOMATE SUR LES MARCHES LOCAUX: Un défi pour les entrepreneurs agricoles

En ce mois d’octobre, mois consacré à la consommation locale, un problème récidive. Il s’agit de la diminution brusque des stocks de tomate, après une présence pendant trois mois seulement en quantité suffisante. Utilisée principalement dans la préparation de la sauce, la production tomate.

Par Megan Valère SOSSOU

Les périodes d’abondance de la tomate au Bénin correspondent généralement à la période de juillet à novembre. Mais, cette année-ci, l’abondance s’est expirée tôt. Le stock de tomate venu abondamment au cours des trois dernier mois, commence à se raréfier sur nos différents marchés locaux. En revanche entre Décembre et juin le prix de la tomate sur le marché est haussé.

En général, les producteurs livrent leurs produits à des commerçantes qui les convoient vers les marchés urbains et sont vendus aux commerçants. Dame bibinon est grossiste au marché Houndjro de Abomey. Elle affirme que la tomate est en train de partir déjà. Selon cette dernière, il y a déjà une différence de 1000 FCFA voire 2000 FCFA sur le panier de tomate.
En effet, cette situation révèle encore une fois, le manque d’entreprenariat dans la filière, l’incohérence de la politique de production et celle de transformation et de commercialisation, l’absence d’une culture d’organisation par les petits producteurs maraîchers et du mauvais comportement des consommateurs dans un contexte où la demande dépasse l’offre.

Le prix de vente de la tomate fait déjà objet de négociations avec les producteurs.

C’est désormais la course vers la consommation des conserves importées qui selon les consommateurs reviennent moins chères. De cette situation souffre particulièrement les producteurs et leurs familles qui sont privés de revenus pour honorer des ordonnances médicales et pour assurer la scolarité de leurs enfants, relèvent les producteurs.
Rappelons que la tomate achetée par les grossistes aux abords des champs est transportée par les voitures bâchées ou camions et certaines fois par les taxis motos au lieu de ventes en gros, un autre aspect qui monte les enchères de la tomate.

Pour preuve, la production estimée à des centaines de mille de tonnes par an n’arrive pas toujours à combler la demande du marché. Un manque essentiellement comblé par les importations étrangères.

LE RURAL

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