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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

LANDRY ODOUNLAMI : Le jeune pisciculteur propulsé par le FNDA

 LANDRY ODOUNLAMI : Le jeune pisciculteur propulsé par le FNDA

Le Fonds National pour le Développement Agricole (FNDA) est dans le concret. Des résultats touchables du doigt confirment ceux écrits noirs sur blanc. Bénéficiaire du fonds, Landry Odounlami, un jeune pisciculteur en est une preuve vivante

Jean-Baptiste HONTONNOU

Depuis 2014, soit 10 ans en arrière, il accompagnait son père au champ après avoir tiré un trait sur l’école depuis sa classe de 1ère. Son engagement et son abnégation à sortir la tête de l’eau étaient brûlants. Landry Odounlami, à travers ce qu’il a réalisé dans le domaine de la pisciculture, attise la convoitise et l’attention de plus d’un, y compris celle des autorités du secteur agricole. Située à Adjissou à Pobè, sa ferme abrite désormais quatorze étangs de 200m2. La particularité est qu’ils sont vidangeables.

Odounlami, à l’instar d’autres jeunes agriculteurs modèles du Bénin, a su se faire démarquer et s’est érigé au rang de ceux qui doivent bénéficier d’une attention particulière de la part du gouvernement à travers le Fonds National pour le Développement Agricole. « J’ai reçu plus de trois (03) millions F CFA de la part du FNDA », a confirmé le pisciculteur. Il s’agit d’un appui financier utilisé à bon escient et dont l’impact a été conséquent. « Ce fond m’a beaucoup aidé par rapport à mes besoins, surtout dans l’acquisition de nouveaux matériels », affirme-t-il. Avant cet appui du FNDA, le chiffre d’affaire du bénéficiaire était estimé à trois millions deux cents vingt six mille francs (3. 226 000 F CFA). Ce qui a doublé dans un laps de temps, car il s’élève actuellement à sept millions de francs CFA (7.000 000 Fcfa).

En effet, même si ce fond a pu avoir l’impact escompté, le mérite revient non seulement au FNDA qui peut faire davantage confiance à ces jeunes, mais aussi au bénéficiaire. Et certes sa production coule à flot en majeur partie grâce au FNDA mais, l’homme étant un insatisfait éternel, Landry Odounlami souhaite que le FNDA puisse « accompagner les producteurs dans l’étude du marché ». Une demande tout à fait légitime, car l’étude de marché contribue à réduire les risques d’échec, tout en permettant de prendre les mesures adéquates pour s’implanter durablement sur le marché et, à plus long terme, de mieux cerner les forces en présence. Dans ce contexte, le fonds octroyé aux producteurs serait davantage utile, car les bénéficiaires peuvent savoir comment positionner leurs produits sur le marché pour ne pas échouer.

Par ailleurs, comme dans tout autre domaine d’activité, les goulots d’étranglement n’épargnent pas Landry. Ils sont principalement liés à l’alimentation qui demeure chère et qui empêche de satisfaire, d’une manière ou d’une autre, le besoin du marché. Néanmoins, le pisciculteur témoigne de l’impact indéniable et quantifiable que cet accompagnement du FNDA a eu sur son activité et exhorte les jeunes agriculteurs comme lui à persévérer dans l’entrepreneuriat agricole dans le but de se faire remarquer. Également, il estime que le FNDA est fait pour tout acteur agricole sans distinction aucune. En considérant donc les dernières facilités qu’offre le fonds, le financement agricole au Bénin sera une chose aisée et l’autosuffisance alimentaire pourrait être amorcée pour un futur agricole plus équilibré.

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