L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé le 17 novembre 2022 la deuxième journée internationale de lutte contre le cancer du col de l’utérus, avec pour objectif une élimination de cette pathologie d’ici à 2030.

Vanessa ZANNOU
Le cancer du col de l’utérus est une maladie pénible, aux effets traumatisants, qui touche principalement les femmes âgées de 45 à 60 ans, mais aussi les plus jeunes. A en croire l’OMS, le pourcentage de cas de cancers invasifs du col de l’utérus détectés aux premiers stades varie considérablement, de 35 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} à plus de 80 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} suivant le pays. Les taux de survie à cinq ans oscillent entre 54 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} et 80 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112}. Cette journée est donc une occasion pour un collectif pluridisciplinaire (professionnels de santé, institutionnels) régional de rappeler au grand public et aux professionnels de santé,l’urgence de vacciner les adolescents contre les papillomavirus humains (HPV) qui peuvent être à l’origine de nombreux cancers, touchant à la fois les femmes et les hommes (cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, mais aussi de l’anus, du pénis et de l’oropharynx).