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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PRATIQUE DE LA POLYCULTURE : Quel avantage pour le producteur ?

 PRATIQUE DE LA POLYCULTURE : Quel avantage pour le producteur ?

Associer plusieurs variétés ou espèces végétales sur une même planche, c’est le commun  de certains producteurs agricoles. Si cette pratique comporte bien davantage tant pour les cultures, c’est évident qu’elle en possède aussi pour le producteur. Toutefois, il faut savoir quelle espèce végétale associer à une autre pour ne pas créer un déclic.

Cédric Joawo BAKPE

Exemple d’associations de cultures

Certains maraichers sont bien doués dans ce que l’on appelle la polyculture. Une pratique qui  consiste à cultiver plusieurs espèces végétales ou plusieurs espèces de plantes  dans une même exploitation et en même temps. Logiquement,  cette forme de pratique a bien des avantages pour les cultures  qui sont associées. Max HANGBE, agro- écologiste après avoir observé une planche de variété de culture clarifie. « Nous avons  moins ici au moins 6 variétés de cultures : La laitue, le céleri, le persil, la coriandre, le poireau. Le poireau a une odeur qui repousse les parasites, il y a des parasites qui aiment beaucoup attaquer les feuilles de la laitue, mais n’aiment pas l’odeur des poireaux. Donc l’odeur repousse les parasites des feuilles de laitue ».  Il est donc aisé de dire que cette forme de cultures ne nécessite pas de pesticides pour lutter contre les maladies ravageuses des plantes ou du moins des parasites. A en croire Max HANGBE, certaines plantes font donc fuir les parasites qui nuisent à d’autres plantes. Ousmane est un maraicher à Godomey Togoudo, il a opté pour l’association de plusieurs cultures sur une même portion de terre pour des raisons qu’il évoque : « avec cette forme de cultures, le producteur utilise moins d’espace pour produire en quantité. C’est d’abord l’un des avantages ». 

Si tant est que l’on gagne en espace, il convient de souligner l’apport nutritif qu’apporte cette plante à d’autres, lorsqu’elles sont cultivées à un même endroit. « Quand on cultive par exemple sur une même planche le poireau, le céleri et la laitue, on remarque que juste l’odeur de l’un protège l’autre. Le poireau n’est jamais attaqué par les parasites qui sont dans le sol. Donc l’odeur des racines du poireau neutralise contre les parasites qui aiment attaquer les racines de la laitue. Le céleri contribue à l’aération de la couche superficielle du sol et  améliore le sol pour la laitue » laisse entendre Max HANGBE, agro écologiste. Tout devient facile lorsque le producteur sait quelle culture associée à telle autre.

LE RURAL

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