PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
ALIMENTATION DES PAYS AFRICAINS: La FAO adopte la science, la technologie et l’innovation comme fondement
Les systèmes agroalimentaires font face à des difficultés complexes et inédites liées au changement climatiques, à la perte de biodiversité, aux migrations, aux conflits et à l’instabilité économique. De ce fait, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a adopté la science, la technologie et l’innovation comme fondement de la transformation agroalimentaire.
Yélian Martine AWELE
Les inégalités de revenus se creusent, et une grande partie de la population rurale vit encore dans la pauvreté, voire l’extrême pauvreté. Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif « Faim zéro » d’ici 2030. La FAO estime alors que la science, la technologie et l’innovation peuvent accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires destinée à rendre ceux-ci plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables, en vue d’améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté.
La FAO intègre donc ces innovations pour offrir des solutions destinées à accroître la productivité alimentaire tout en renforçant la résilience face au changement climatique, en protégeant les ressources naturelles, en améliorant l’accès aux aliments sûrs, et à l’eau potable. Elle contribue à renforcer les liens entre la science, la recherche et le développement, apporte sa pierre aux activités scientifiques (par exemple grâce à ses activités sur les données), et met au point des innovations qui peuvent être d’ordre institutionnel (telles que le Codex Alimentarius), social (telles que les écoles pratiques d’agriculture), ou encore technologique (telles que la plateforme géo-spatiale de l’Initiative Main dans la main), par exemple.
Par ailleurs, elle transpose les avancées scientifiques et les innovations émanant d’autres acteurs en outils pratiques et en orientations à l’appui du développement. Elle fournit aux pays des orientations en ce qui concerne les pratiques, approches, méthodes et outils novateurs. Elle soutient par ailleurs les mécanismes multipartites, plateformes et processus innovants étayés par une démarche scientifique.
Grâce à son statut particulier d’institution spécialisée des Nations Unies et de médiatrice des processus intergouvernementaux, la FAO est bien placée pour favoriser les rapprochements entre les partenaires techniques, financiers et de développement, les décideurs, les producteurs, les scientifiques et les innovateurs dans tous les secteurs des systèmes agroalimentaires, dans le cadre d’un programme d’action mondial commun. Les organes directeurs et statutaires de la FAO peuvent faire office d’interface entre la science et les politiques. Elle se trouve également dans une position privilégiée pour réunir l’ensemble des acteurs des systèmes agroalimentaires autour de la table afin qu’ils discutent et débattent de questions scientifiques controversées, notamment le déséquilibre des rapports de forces et les inégalités socioéconomiques existants. Elle est, en outre, idéalement placée pour aider ses Membres à renforcer leurs cadres d’action nationaux afin de faire progresser la science et l’innovation, à définir les priorités de la recherche aux échelons régional et mondial et à les communiquer aux grandes institutions de recherche.
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