ATTAQUE DES ARBRES FRUITIERS : Voici quelques solutions idoines pour combattre les parasites
Il existe des centaines parasites ravageurs auxquels les arbres fruitiers sont confrontés. Que ça soit dans un petit verger domestique ou un verger à grande échelle, les ravageurs des arbres fruitiers épuisent la récolte et, parfois, détruisent complètent les arbres. Voici quelques méthodes pour y faire face.
Jean-Baptiste HONTONNOU
Plusieurs sont les ravageurs d’arbres fruitiers qui sabotent le rendement de ces arbres. Ce phénomène constitue un grand os dans la gorge des producteurs. Parmi ces ravageurs, l’on peut souligner entre autres les pucerons, les asticots, les papillons de fleurs etc. Dans le cas des mangues, puisque c’est de ça il s’agit actuellement vu que l’on est dans sa saison, elles sont plus attaquées par les mouches des fruits qui constituent l’un de ses pires ennemis. Presque tous les pays producteurs de mangues sont attaqués par une ou plusieurs espèces de mouches des fruits. En ce qui concerne leur manifestation, les femelles déposent les œufs dans la pulpe du fruit, provoquant ainsi une maturation prématurée et une pourriture imminente.
En effet, pour lutter contre ces ravageurs, il y a certains produits auxquels les producteurs font recours tels que les insecticides. Mais ces insecticides ne permettent pas de chasser pour une fois de bon ces ravageurs et coûtent parfois chers selon Sylvain SINOU, Conseiller en arboriculture.
« Ils les font fuir juste et après elles (les mouches) reviennent »,
a-t-il fait comprendre. Pour cela, il est important expérimentent d’autres méthodes. Ils doivent aller vers l’utilisation des pièges à phéromones synthétiques pour attirer les spécimens adultes avant qu’ils ne déposent leurs œufs dans les plantes. Parlant de ces pièges, il faut noter qu’ils se composent de deux éléments : un diffuseur de phéromones synthétiques (capsules), spécifiques à un insecte, destiné à attirer les mâles ; un système de capture qui se présente le plus souvent sous la forme d’une « boîte entonnoir » que l’on remplit d’eau, ou d’une plaque engluée disposée dans une « maisonnette » de forme triangulaire.
D’un autre côté, à en croire le conseiller Sylvain, il est possible que les producteurs optent pour les méthodes traditionnelles. Pour la plupart des cas, l’on utilise « l’ail, le piment et le savon pour fabriquer des produits afin de lutter également contre ces ravageurs ».