PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
BOUTIQUES BIO FACE AUX DÉFIS DE LA VENTE AMBULANTE : Un secteur miné par le peu d’engouement des consommateurs
Pour nombre de béninois, l’achat de fruits et légumes ne revêt pas une grande importance, encore moins le choix du lieu d’achat. Certains individus évitent les boutiques en ligne et les établissements haut de gamme en raison des prix pratiqués.
Expositions des fruits et légumes
Ruth EDOH
Le secteur des fruits et légumes est constitué de petits agriculteurs dispersés dans de nombreuses zones de production au Bénin. Ils se retrouvent principalement dans des endroits isolés, et sont par conséquent éloignés des marchés importants. Ces producteurs ont besoin d’intermédiaires tels que des grossistes, des distributeurs, des importateurs, des distillateurs, des chaînes de restauration, des supermarchés, ainsi que des petits marchés locaux pour écouler rapidement leurs produits en fin de récolte. Pour établir la liaison entre les produits et les consommateurs, des boutiques de vente de fruits ou de légumes sont installées partout, pour offrir des services de qualité et une assurance en matière de sécurité alimentaire. C’est le cas de Agri-semences, une start-up béninoise qui apporte beaucoup dans la vie quotidienne des Béninois, avec pour vision de faire des aliments des médicaments. « La différence chez nous est simple : nous prenons soin de nos produits, nos services sont clairs, nous ne proposons que des produits bio et l’achat chez nous se fait au kilo à un coût vraiment raisonnable », explique Dariella BOSSA, commerciale chez Agri-semences Bénin.
La vente à la sauvette bien que populaire dans nos villes et moins coûteuse, est interdite par les autorités du pays. Deux raisons justifient le fait que ces produits ne doivent pas être vendus à la sauvette. D’abord en raison des mesures de santé publique et d’hygiène, car c’est une activité qui génère de mauvaises odeurs et accroît le nombre d’insectes. La deuxième raison prend en compte la qualité, l’application des normes, et le certificat de conformité dont ne disposent pas ces vendeurs ambulants. « La différence entre les boutiques et les bonnes dames réside surtout dans l’aération du cadre de vente ; le client est plus à l’aise et libre de faire son choix. Les prix sont déjà fixés, et il y a la possibilité de livraison à domicile » a notifié Dariella.
Par peur que les produits ne pourrissent rapidement et soient moins rentabilisés, Jean-Paul KPOTON, gérant de la boutique Kilo de Fruits Bénin, expose la technique pratique qu’il utilise : « Il suffit de les laver, d’enlever tous les déchets, car les légumes pourrissent vite. Le bio ne se gâte pas vite, sa durée de conservation est donc longue ». Il ajoute qu’en période de chaleur, beaucoup de fruits sont perdus. Pour obtenir les fruits, les vendeurs nouent de partenariat avec les producteurs qui cultivent uniquement des produits naturels, afin de satisfaire leur clientèle.