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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE: L’ONG SOS Biodiversity renforce les capacités des acteurs

 CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE: L’ONG SOS Biodiversity renforce les capacités des acteurs

L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) SOS Biodiversity a initié un atelier de formation intitulé « Cours sur la Conservation de la Biodiversité ». L’objectif de cette 3ème édition du projet fait suite à l’édition de 2019 et a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs intervenants dans le domaine de la conservation de la biodiversité, de la gestion durable des ressources naturelles et des changements climatiques.

Photo de famille des participants au CBio

Yélian Martine AWELE

La perte de la biodiversité constitue de nos jours un sérieux problème qui préoccupe plusieurs pays à l’instar du Bénin. S’inscrivant ainsi dans la dynamique de sa restauration, l’ONG SOS Biodiversity a organisé cette troisième édition du CBIO placée sous le thème : Restauration et ré-ensauvagement face au changement climatique, et qui vise essentiellement à : « renforcement les capacités des Bio-gestionnaires. J’entends par bio-gestionnaires, tout spécialiste du domaine de la conservation de la biodiversité, que ce soient des chercheurs, que ce soient les gestionnaires d’écosystème naturel, ou que ce soient des cadres de l’administration forestière », explique Synday Berloz KAKPO, Président de l’ONG SOS Biodiversity. La destruction de la biodiversité a des conséquences néfastes sur la santé humaine. Pour pallier ce problème, l’ONG SOS Biodiversity propose de nouvelles solutions de gestion durable de la biodiversité telle que la restauration de la biodiversité, le renforcement des capacités et l’utilisation des outils appropriés. « Au cours de la formation, nous avons eu à aborder par exemple, l’utilisation de ‘‘iNaturalist’’ comme outil de collecte des données de la biodiversité mais également d’identification des spécimens de la biodiversité. Aujourd’hui, iNaturalist fait partie des outils fiables d’identification des espèces. Nous avons aussi parlé du ‘‘National Month Week’’ qui n’est rien d’autre que la Semaine Nationale des papillons nocturnes.  La science a démontré combien de fois les papillons de façon générale sont importantes dans la dissémination des gènes et donc dans la reproduction entre les espèces végétales et ces papillons sont à 90{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} responsables de la vie sur terre. A cet effet, le National Month Week permet de mieux connaître ces paillons nocturnes » affirme-t-il d’ajouter que « les papillons de jour généralement sont les plus connus ; et nous invitons donc les participants à accorder qu’une attention particulière à ces papillons. » Cet atelier de formation a connu la participation active des représentants des ambassades, des acteurs de la société civile et plusieurs organisations leaders de la préservation de la biodiversité. Docteur Kourouma KOURA est Enseignante chercheure à la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de l’Université d’Abomey-Calavi UAC) : « Notre biodiversité est assez menacée actuellement surtout dans le contexte des changements climatiques et nous avons surtout besoin des jeunes générations pour leur apprendre les nouveaux outils à exploiter afin de mieux conserver nos ressources ». Fortuné AZIHOU, Docteur à la FSA renchérit que l’intérêt pour lui d’avoir participé à une telle conférence est de « s’assurer que les apprenants de la FSA acquièrent au-delà de nos cours de nouvelles compétences pour compléter leur formation pour être compétitifs sur le marché, qu’il s’agisse de l’auto-emploi ou de l’emploi dans des ONG ou institutions internationales. »

A l’issu de l’atelier, les participants ont témoigné de leur satisfaction, et ont réitéré à nouveau leur engagement pour la conservation de la biodiversité. « Au sein de nous notre ONG, nous prônons pour la valorisation de l’agriculture biologique, donc en quelque sorte la valorisation de la consommation locale ; et pour consommer local et produire du local, il faut travailler avec la nature et donc la biodiversité. Au cas où il y aura des espèces dont nous aurons besoin, une fois sur le site iNaturalist, on pourra entrer en contact avec les producteurs de ces plantes » ; « d’autant plus que cet atelier est focalisé sur l’environnement, je suis venu pour renforcer mes capacités et les partager avec mes paires » témoignent respectivement Fayèl ZODEHOUGAN, membre de l’ONG VIE Epanouie et Antonin TCHEHOUENOU, Président de l’ONG EDG-Espoir. Démarré, le vendredi 12 Juillet 2022, ce creuset d’échange organisé en partenariat avec le Laboratoire des sciences forestières a connu son épilogue le samedi 13 Juillet 2022.

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