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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

FENAPAB/LAUREATE DE FORUM ECO FEMMES 2022: Sahadatou ATTA invite les acteurs de la filière anacarde à œuvrer davantage pour l’essor de ladite filière

 FENAPAB/LAUREATE DE FORUM ECO FEMMES 2022: Sahadatou ATTA invite les acteurs de la filière anacarde à œuvrer davantage pour l’essor de ladite filière

Le Forum Eco Femme est une initiative du Cabinet Vital International Consulting qui œuvre pour l’avancement de l’autonomisation économique des femmes du Bénin et de l’Afrique. Son but est de promouvoir le Leadership féminin à travers la valorisation des innovations des femmes dynamiques et actrices du développement économique. Kakayachi Sahadatou ATTA est l’une de ces femmes leaders.

Bonjour madame ! Présentez-vous à nos lecteurs !

Bonsoir madame ! Je m’appelle Kakayachi Sahadatou ATTA, je suis la présidente de la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (FENAPAB).

Que peut-on comprendre de FENAPAB ?

La FENAPAB est une fédération qui, au niveau des villages, a des coopératives que nous appelons CVPA entendez Coopérative Villageoise des Producteurs d’Anacarde. Avant d’être membre de la CVPA, il faut être d’abord Producteur et se sont ces producteurs qui se mettent en coopérative au niveau des villages et ces coopératives adhèrent maintenant aux unions communales que nous appelons UCCPA (Union Communale des Coopératives des Producteurs d’Anacarde). Ensuite, les unions communales adhèrent à leur tour aux unions régionales. Chez nous, deux départements se mettent ensemble pour créer l’union régionale ; nous avons donc : Atacora-Donga, Borgou-Alibori, Ouémé-Plateau, et Zou-Collines. Ces unions régionales constituent alors les membres de la faîtière ; c’est-à-dire les membres de la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin dont je suis la Présidente. En réalité, nous sommes dans huit (08) départements mais en termes de région, nous sommes dans quatre (04) régions. Au total, nous sommes dans 37 communes productrices d’Anacarde. Au niveau des villages, on était 375 Coopératives avant mon arrivée mais à mon arrivée, nous sommes passés de 375 à 975 grâce aux séances de sensibilisation soient un effectif de 75000 Producteurs. Et pour ça, je remercie tous les producteurs et productrices qui se sont impliqués ardemment pour qu’on en arrive là.

Quels sentiments vous anime après cette distinction que vous avez reçue ?

Pour la séance de remise de prix dont, je suis très contente d’être parmi des 100 femmes que le cabinet a identifiées comme femmes Leaders, à travers l’initiative Forum éco femmes au plan national. Je suis très contente parce que ce n’est pas réservé à tout le monde. Je pense qu’un travail bien fait, mérite d’être reconnu et cela paye toujours. Je remercie tous les partenaires qui se sont donnés et nous ont aidées à avoir ces prix. Il y a même la directrice de la poste qui était parmi nous, de même que les femmes juristes et bien d’autres femmes cadres. Et j’étais heureuse d’en faire.

Quels messages avez-vous à l’endroit des acteurs de la filière anacarde en général et des femmes agricultrices en particulier ?

Aux acteurs de la filière anacarde en général, je tiens à les remercier très sincèrement et je demande à tout un chacun de nous de travailler davantage hommes et femmes pour maintenir toujours notre position ou même passer à la première position si possible à instar de la filière coton au Bénin. Et que tous les producteurs d’anacarde adhérent à la faîtière pour qu’ensemble, les efforts soient conjugués pour l’aboutissement aux résultats escomptés : Allons ensemble, vendons ensemble. Maintenant, à l’endroit des femmes, je leur demande de se donner à fond pour qu’ensemble, nous entretenions bien nos plantations ; qu’on puisse adhérer au niveau de la base qui n’est rien d’autre que les CVPA (Coopératives Villageoises des Producteurs d’Anacarde) ; qu’on puisse aller de l’avant car l’union fait la force. Et pour aller de l’avant, il faut que dès la base déjà, les femmes puissent adhérer et restent à côté des hommes. Mais si on est ensemble, on ne peut pas négocier des places en tant qu’agricultrice ou productrice d’Anacarde auprès des décideurs. Si non, les hommes ne vont pas nous céder cette place. Or, lorsque nous serons ensemble, unies, ils réaliseront que nous sommes des femmes laborieuses, Amazones de l’anacarde à qui il serait bienveillant de donner une place digne.  Je demande ainsi à toutes les femmes de se focaliser sur l’éducation de leurs enfants puisqu’un enfant bien éduqué est un profit pour la nation.

Votre mot de fin

Pour finir, je remercie beaucoup les journalistes, et notre ministre de tutelle qui, tout le temps, réfléchit sur comment aider les producteurs d’anacarde béninois par le biais de l’amélioration de leur condition de vie.  Je remercie aussi les projets programmes qui nous aident souvent pour le développement de la filière anacarde. Je remercie aussi tous les techniciens de la filière anacarde, tous mes collègues producteurs et productrices de même pas le Chef de l’État qui nourrit aussi le souci de voir la filière évoluer afin que la grande partie des produits soie transformée dans notre pays. Et j’adhère à cette vision parce la main d’œuvre sera sur place et favorisera plus d’un. Nos enfants, nos frères, nos parents pourraient constituer la main d’œuvre. Bref !!! Cette initiative permettra de créer de l’emploi pour nôtres.

Propos recueillis et transcrits par Yélian Martine AWELE

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