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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

GESTION DURABLE DES RESSOURCES PASTORALES AU BÉNIN: L’évaluation des potentialités fourragères en atelier d’étude

 GESTION DURABLE DES RESSOURCES PASTORALES AU BÉNIN: L’évaluation des potentialités fourragères en atelier d’étude

Le mardi 04 mai dernier s’est tenu à l’INFOSEC à Cotonou, un atelier d’étude sur l’évaluation des potentialités fourragères pour le compte du Bénin. Il a été officiellement lancé par le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui. Ceci en présence des différents acteurs intervenants dans le secteur et les partenaires techniques et financiers.

Par Hermione ADJANOHOUN

Les ressources pastorales étaient depuis quelques années dans un état de plus en plus dégradé, surtout en ce qui concerne l’élevage des ruminants dans la Sous-région ouest-africaine et plus précisément au Bénin. C’est dans le but de faire l’état des lieux des potentialités fourragères du pays et trouver des solutions durables pour pallier cette situation qui affecte malheureusement la productivité du bétail, que cet atelier a été organisé par la Direction de l’élevage avec l’appui financier de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.

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Selon Yao Akpo, Directeur de l’élevage, les travaux de cet atelier permettront au terme de l’étude, l’obtention d’une cartographie complète dont les ressources restent encore mal connues. « En apportant 300 millions de francs CFA dans ce projet, l’UEMOA affiche sa ferme volonté d’accompagner les trois pays côtiers à savoir le Bénin, le Togo et la Cote d’Ivoire dans la recherche durable des solutions contre ce phénomène » a indiqué le Représentant résident de l’UEMOA Yawovi Bathassi. Le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui a quant à lui fait remarquer que « Depuis quelques années, les crises pastorales récurrentes ont atteint des proportions inquiétantes en ce sens qu’elles affectent de plus en plus la productivité du bétail. Cette situation est plus aggravée par les perturbations ». Selon ces dires, le Bénin a fait le choix de la sédentarisation des élevages de ruminants. Il se réjouit de ce que « Le Bénin va poser, à travers cette étude, un pas décisif dans sa marche vers une meilleure gouvernance et une gestion plus rationnelle de ses ressources pastorales ». Il a à cet effet invité les acteurs à plus de détermination et d’engagement afin que cette étude puisse aboutir à des solutions durables.

Pour Arouna Lawani, Président du PNOPPA-BENIN, l’organisation des producteurs du Bénin en général et celle des éleveurs en particulier se réjouit du démarrage de cette étude tant attendue depuis l’atelier de cadrage méthodologique de mars 2020 qui a annoncé les espoirs de doter notre pays et la sous-région d’un outil précieux d’aide à la prise de décision en matière de gouvernance et de gestion durable des ressources pastorales.

Il faut noter que les données générées par cette étude, aideront dans la mise en œuvre du projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSeR) et du projet d’appui au développement des Filières lait et viande ainsi qu’à la promotion des entreprises d’élevage (PRODEFILAV-PEL).

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LE RURAL

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