Gouvernance foncière au BENIN : Des OSC convergent leurs efforts et créent une synergie d’action en faveur de la prise en compte des droits légitimes fonciers des communautés dans les initiatives de gestion et aménagement des ressources naturelles
Un atelier axé sur la mise en œuvre de la décision 2019 26/COP 14 de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), portant sur la gouvernance foncière, a été organisé à Cotonou du 24 au 26 mai 2023. Il s’inscrit dans le cadre des engagements nationaux visant à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) au Bénin. L’objectif de cette initiative est de favoriser des réflexions approfondies visant à créer une synergie d’actions pouvant contribuer à résoudre les problèmes d’insécurité foncière en Afrique de manière générale, et plus spécifiquement au Bénin.
Yélian Martine AWELE
De nos jours, le cadre environnemental devient de plus en plus complexe et problématique au plan national et international en raison des guerres stratégiques liées aux déplacements et à la violation des droits légitimes des populations. C’est notamment le cas de la montée du terrorisme dans le Sahel et dans diverses régions du monde. Lors d’un atelier sur la gouvernance foncière au Bénin, Check Abdel Kader BABA, Chargé de Programme TMG Research au Bénin et à Madagascar, a témoigné : « Je suis allé à Ouagadougou où j’ai rencontré des populations qui ne demandaient qu’un accès à la terre pour cultiver. Cependant, elles ont été déplacées de force et sont devenues virtuellement des mendiantes dans une autre ville, loin de chez elles, où elles n’avaient peut-être jamais mis les pieds ».
L’engagement de la société civile dans la défense des droits des couches vulnérables
Cet état de fait ne laisse personne indifférent, notamment les acteurs de la société civile qui ont pour mission de défendre les droits des couches vulnérables à travers leurs actions quotidiennes. Check Abdel Kader BABA a ajouté : « Nous constatons également une multitude d’acteurs s’engageant dans la restauration des terres à grande échelle. Cependant, le problème réside dans le fait que les gens ne prêtent pas suffisamment attention aux enjeux fonciers. Lorsque la pression sur leurs terres augmente, délibérément ou non, des franges vulnérables de la communauté sont affectées, voire voient leurs droits bafoués. Lorsque ces populations se retrouvent dos au mur, elles n’ont plus d’alternative. Dans de telles situations, le gouvernement se doit de prendre ses responsabilités, mais pour qu’il puisse le faire, il est crucial d’avoir une société civile forte qui se positionne en tant qu’intermédiaire entre ces communautés vulnérables et les autorités ».
Yélian Martine AWELE
De nos jours, le cadre environnemental devient de plus en plus complexe et problématique au plan national et international en raison des guerres stratégiques liées aux déplacements et à la violation des droits légitimes des populations. C’est notamment le cas de la montée du terrorisme dans le Sahel et dans diverses régions du monde. Lors d’un atelier sur la gouvernance foncière au Bénin, Check Abdel Kader BABA, Chargé de Programme TMG Research au Bénin et à Madagascar, a témoigné : « Je suis allé à Ouagadougou où j’ai rencontré des populations qui ne demandaient qu’un accès à la terre pour cultiver. Cependant, elles ont été déplacées de force et sont devenues virtuellement des mendiantes dans une autre ville, loin de chez elles, où elles n’avaient peut-être jamais mis les pieds ».
L’engagement de la société civile dans la défense des droits des couches vulnérables
Cet état de fait ne laisse personne indifférent, notamment les acteurs de la société civile qui ont pour mission de défendre les droits des couches vulnérables à travers leurs actions quotidiennes. Check Abdel Kader BABA a ajouté : « Nous constatons également une multitude d’acteurs s’engageant dans la restauration des terres à grande échelle. Cependant, le problème réside dans le fait que les gens ne prêtent pas suffisamment attention aux enjeux fonciers. Lorsque la pression sur leurs terres augmente, délibérément ou non, des franges vulnérables de la communauté sont affectées, voire voient leurs droits bafoués. Lorsque ces populations se retrouvent dos au mur, elles n’ont plus d’alternative. Dans de telles situations, le gouvernement se doit de prendre ses responsabilités, mais pour qu’il puisse le faire, il est crucial d’avoir une société civile forte qui se positionne en tant qu’intermédiaire entre ces communautés vulnérables et les autorités ».
En outre, les porteurs de l’initiative proposent une grande alternative : travailler de concert avec les organisations de la société civile (OSC) et élaborer une feuille de route précise afin que ces dernières prennent leurs responsabilités et jouent pleinement leur rôle de médiateurs entre les autorités béninoises et les communautés vulnérables, afin d’aider ces dernières à faire valoir leurs droits. Cet échange, qui a débuté le mercredi 24 mai 2023, a pris fin le vendredi 26 mai 2023. Il est organisé dans le cadre de la collaboration entre FIAN International et TMG pour la mise œuvre du volet plaidoyer du projet Global Soil Week (GSW) au Bénin.