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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

JUSTE KOUDOYO: Entrepreneur Agrobusiness man et stratège en vente

 JUSTE KOUDOYO: Entrepreneur Agrobusiness man et stratège en vente

Juste Koudoyo est un entrepreneur spécialisé dans la transformation agro-alimentaire. Nourrissant l’envie d’entreprendre depuis les bancs, il est parvenu à réaliser ses rêves à la fin de sa formation après de grands efforts acharnés. La spéculation que prise ce jeune créatif est le manioc.

Juste Koudoyo

Yélian Martine AWELE

Promoteur de l’entreprise « JUSTE », Juste Koudoyo a pour objectif « d’amener les Béninois à consommer local ». À en croire ses propos, « nous ne manquons pas de producteurs au Bénin; mais, par contre,  le volet transformation n’est pas de mise. Ainsi, voudrions-nous insérer la transformation agro-alimentaire au cœur des jeunes », stimule-t-il avec beaucoup de confiance. A cet effet, il vise : « faire des formations gratuites aux jeunes en entrepreneuriat et en transformation agro-alimentaire d’ici l’année prochaine. Nous avons déjà envoyé des courriers donc nous n’attendons que des retours », ajoute-t-il. Promouvant le « Le consommons local », le jeune novateur transforme le manioc en gari amélioré enrichi au lait de coco, à la citronnelle et au sucre puis en gari amélioré à l’ananas et au clou de girofle. Cette dernière variété de gari est beaucoup plus conseillé aux diabétiques explique-t-il sur un ton savant. Leader du « Consommons local », Juste Koudoyo est également dans la commercialisation des poulets locaux. « Je vends aussi des poulets 100{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} local et des lapins prêts à cuire et déjà habillés », précise-t-il. Pour en arriver là, il a du se sacrifier et faire des économies. Installé à son propre compte, il ne bénéficie que du soutien des parents proches. « Créer était une très grande ambition pour moi, pour cela, depuis ma formation je rassemblais toute les armes nécessaires que ce soit financières et autres. Et fortuitement, j’ai reçu un financement en guise de soutien. Voilà comment j’ai démarré. » Pour être précis affirme-t-il, « j’ai commencé avec exactement 125000FCFA et j’avais quelques matériels et outils de travail qui pourraient coûter environ une centaine de mille ».

Même si les attentes du jeune homme ne sont pas encore totalement comblées, il reste et demeure dans l’espérance d’un meilleur résultat : « partir de 1 à 10 sur une échelle de 100 c’est déjà pas mal. Donc pour un début je dirais que nous essayons d’accomplir peu à peu nos objectifs », dit-il. Le seul grand défi qui lui reste à relever est lié à « l’écoulement des produits », martèle-t-il. Pour finir, il a exhorté les jeunes entrepreneurs tout comme lui à plus de discipline puisque « l’entrepreneuriat n’est pas facile » et à veiller à être entourer par de  personnes qui seront favorables à leur réussite.

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