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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PARTENARIAT URCPA AD / COLRUYT : Les acteurs en atelier d’évaluation de la campagne de commercialisation 2022-2023

 PARTENARIAT URCPA AD / COLRUYT : Les acteurs en atelier d’évaluation de la campagne de commercialisation 2022-2023

Les 11 et 12 juillet, les acteurs de la filière anacarde du Bénin se sont retrouvés en atelier à l’hôtel « La Donga » à Djougou. Objectif, faire le bilan de la campagne de commercialisation. Un sentiment de satisfaction se dégage à l’issu des travaux.

Malik SOULEMANE

Faire le point des forces et faiblesses pour mieux préparer la prochaine campagne, c’est le devoir que les acteurs de la filière anacarde se sont assignés à la fin de chaque campagne. L’atelier bilan qui intervient dans le cadre du partenariat entre l’Union régionale des coopératives de producteurs d’anacarde de l’Atacora et de la Donga (Urcpa-ad) sous financement de Enabel à travers son programme Defia 4 et « Colruyt », un super marché Belge vient à point nommé. En effet, huit communes de l’Union sont concernées par ce partenariat à savoir : Péhunco, Kouandé, Toucountouna, Natitingou, Djougou, Bassila, Ouaké et Copargo. Les exigences contractuelles du partenariat pour la campagne sont de livrer 700 tonnes de noix d’anacarde bio produites au cours de la campagne 2022-2023 avec comme caractéristiques (Kor = 46 Libs, 8% de taux d’humidité, grainage inférieur à 185). Ça fait déjà cinq ans de partenariat avec le super marché belge.

A l’issue de l’atelier Mohamed Baranon, Dg de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Bénin (Fénapab) dresse un bilan élogieux et très satisfaisant. Selon le Dg Fénapab, il est important de souligner des points positifs à l’heure du bilan. Il s’agit du fort engagement et une détermination des producteurs à livrer des noix suivant les normes contractuelles dans le dispositif. Ce qui a permis de satisfaire le partenaire à 100%, c’est-à-dire les 700 tonnes, en un mois et demi. L’Union a une capacité bio de 4364 tonnes pour cette campagne. Ce qui convient encore de retenir c’est l’application du prix minimum sur la base du compte d’exploitation et la prime bio. Ce qui a élevé le prix d’achat à 400f/kg contre 300f voire 270f/kg dans le marché conventionnel. Il convient aussi de noter comme point positif la vivacité du partenariat par l’obtention d’un préfinancement.

Des difficultés il y en eu, surtout en ce qui concerne la qualité des produits. Les producteurs ont dû procéder à plusieurs tris pour satisfaire la qualité. Ce qui amène parfois des frustrations. Il y a aussi eu des soucis avec les magasins qui ne respectent pas les normes de stockage bio. Somme toute le bilan est satisfaisant pour l’ensemble des acteurs de la filière y compris le partenaire belge.

Comme perspectives pour la campagne 2023-2024, la Fénapab envisage d’aller beaucoup plus à la digitalisation et finir avec les paperasses. Ce qui rendra encore la traçabilité des produits plus fiable et accessible à tout moment. Avec un bilan si élogieux et une forte capacité de production il serait intéressant que le marché s’agrandisse.

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