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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PERTE DE LA NATURE: Cinq principaux facteurs à la base du fléau

 PERTE DE LA NATURE: Cinq principaux facteurs à la base du fléau

De plus en plus, la vie sur terre devient compliquée à cause des différents risques auxquels est exposé la nature et qui engendrent sa perte. L’activité humaine entraîne un million d’espèces végétales et animales vers l’extinction, alors que plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature. Identifiés donc par le récent rapport d’évaluation mondiale de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), voici les cinq principaux facteurs qui alimentent la perte de la nature.

Les animaux et les oiseaux de la région polaire perdent leur habitat en raison du réchauffement climatique. Photo par UNEP/Olle Nordell

Stag Jean-Baptiste HONTONNOU

Depuis le 07 décembre 2022, les dirigeants du monde entier se sont réunis à Montréal pour conclure un accord mondial visant à stopper et à inverser la perte de la nature. Il s’agit de la COP15 sur la biodiversité qui intervient à un moment où la vie sur Terre est compliquée. En effet, si la nature est confrontée à certaines difficultés, c’est nécessairement dû à plusieurs facteurs.

Au prime abord, le premier facteur qui favorise la perte de la nature est lié aux changements dans l’utilisation des terres et des mers. Le principal facteur de perte de biodiversité est la façon dont l’humanité utilise les sols et la mer. Cela inclut la conversion de couvertures terrestres telles que les forêts, les zones humides et d’autres habitats naturels à des fins agricoles et urbaines. En ce qui concerne le deuxième facteur de ce fléau, l’on a les changements climatiques. Parlant de ce facteur, les causes sont énormes. D’abord, depuis quelques années, les émissions de gaz à effet de serre ont été multipliées, entraînant une hausse des températures mondiales moyennes d’au moins 0,7 degré Celsius. Le réchauffement de la planète affecte déjà les espèces et les écosystèmes du monde, en particulier les écosystèmes les plus vulnérables tels que les récifs coralliens, les montagnes et les écosystèmes polaires. Certains éléments indiquent que les hausses de température induites par le changement climatique pourraient menacer jusqu’à une espèce sur six au niveau mondial. 

Par la suite, la pollution, notamment celle provenant des produits chimiques et des déchets, représente un facteur majeur de modification de la biodiversité et des écosystèmes, avec des effets directs particulièrement dévastateurs sur les habitats d’eau douce et marins. Les populations de plantes et d’insectes diminuent en raison de l’utilisation persistante d’insecticides hautement dangereux et non sélectifs. Également, la pollution plastique marine a été multipliée affectant au moins 267 espèces animales. De l’autre côté, l’on a aussi la pollution de l’air et des sols qui est en hausse.

L’autre facteur qui met en péril la nature est l’exploitation directe des ressources naturelles. Le récent rapport de l’IPBES sur l’utilisation durable des espèces sauvages révèle que plus d’un million d’espèces dans le monde, mais aussi les moyens de subsistance de milliards de personnes qui dépendent des espèces sauvages pour leur alimentation, leur combustible et leurs revenus. Selon les scientifiques, stopper et inverser la dégradation des terres et des océans peut empêcher la disparition d’un million d’espèces menacées. En outre, la restauration de seulement 15 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} des écosystèmes dans les zones prioritaires permettra d’améliorer les habitats, ce qui réduira les extinctions de 60 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} en améliorant les habitats.

Pour finir, le dernier facteur identifié concerne les espèces invasives. Parlant de ces espèces, il s’agit des animaux, des plantes, des champignons et des micro-organismes qui ont pénétré et se sont établis dans l’environnement en dehors de leur habitat naturel. Elles ont des effets dévastateurs sur la vie végétale et animale indigène, provoquant le déclin, voire l’extinction, des espèces indigènes et affectant négativement les écosystèmes. L’économie mondiale, avec l’augmentation du transport de marchandises et des déplacements, a facilité l’introduction d’espèces exotiques sur de longues distances et au-delà des frontières naturelles. Les effets négatifs de ces espèces sur la biodiversité peuvent être intensifiés par les changements climatiques, la destruction des habitats et la pollution. Ces espèces ont contribué à l’extinction d’animaux depuis le 17è siècle, lorsque la cause est connue.

Eu égard à tous ces dégâts qui continuent de menacer la nature, il est important que les dirigeants du monde trouvent une solution idoine afin que la vie sur terre soit peu compliquée.  

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