ENERGIES RENOUVELABLES EN MILIEU RURAL : Les mesures à prendre pour une meilleure accessibilité
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE : Le chauffage au bois, l’un des plus grands polluants
Le chauffage au bois est une énergie renouvelable qui est fortement mise en avant dans le cadre d’actions écologiques destinées à favoriser la baisse de la production de gaz à effet de serre. Si ses avantages sont indéniables, il a toutefois des inconvénients non seulement sur la santé mais également sur l’air aspiré.
En Afrique et plus précisément en Afrique subsaharienne, le chauffage au bois est d’une très grande utilisation. Traditionnellement dans les milieux ruraux et également dans les grandes villes, le bois sert toujours de combustible. Coût avantageux, écologie, praticité et facilité d’utilisation ; les avantages du chauffage au bois sont nombreux. Le bois de chauffage est avant tout très économique. Etant donc le combustible le moins cher et considérant, le cadre de la lutte contre le changement climatique, le chauffage au bois a fait l’objet d’une promotion et d’un développement important. Mais malgré ses nombreux avantages et au-delà de ses conséquences sur la santé humaine, le chauffage au bois contribue d’une manière ou d’une autre à la pollution de l’air.
Le bois-énergie est une énergie renouvelable neutre en carbone, pour peu que les forêts dont le bois est issu soient gérées de manière durable. Un feu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Par ailleurs, une étude a révélé que la combustion de bois affecte plus particulièrement les concentrations en particules, monoxyde de carbone, benzène et HAP de l’air intérieur des habitations. À l’extérieur, les fumées de combustion provoquent une augmentation notable des taux de benzène et particules.
Une fois de plus, il est donc recommandé de renouveler régulièrement l’air intérieur des habitations pour éviter la concentration de ces substances, ainsi que des autres polluants atmosphériques.
Jean-Baptiste HONTONNOU