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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PROMOTION DU CAJOU BÉNINOIS: Enabel fait de la filière anacarde un moteur de développement

 PROMOTION  DU CAJOU BÉNINOIS: Enabel  fait de la filière anacarde un moteur de développement

Par Laure LEKOSSA

L’agriculture est le secteur clé pour le développement socio –économique du Bénin. Elle occupe 70{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de la population active et constitue au travers d’un mobile basé sur les exploitations familiales, la principale source d’emploi, de revenus et de couverture des besoins alimentaires du pays.

L’anacarde est pour le Bénin une alternative intéressante économiquement qui représente le deuxième produit agricole d’exportation du pays après le coton. D’un point de vue agro-écologique, l’aire favorable de production de l’anacardier au Bénin couvre actuellement huit des douze nouveaux départements du pays à savoir l’Atacora, la Donga, le Borgou, l’Alibori, les Collines, le Zou, le Plateau et le Couffo et permet de résoudre à la fois, trois problèmes de développement importants et complémentaires que sont l’économie, le social, et l’environnement.

Au plan environnemental, la culture de l’anacarde devra permettre de reconstituer très rapidement les espaces agricoles dégradés par la culture extensive du coton et d’autres spéculations agricoles. Malgré cette situation favorable, beaucoup de contraintes freinent encore la filière tant du point de vue de la production (matériel végétal, techniques culturales) que celui de la post -récolte, de la transformation et de la commercialisation. Le mode d’organisation du marché de collecte des noix comporte encore de nombreuses lacunes. De même, les technologies de transformation utilisées jusque-là n’ont pas encore réussi à donner de résultats satisfaisants. Mais l’espoir est encore permis surtout avec la mise en œuvre de la nouvelle vision de l’état dans le secteur l’anacarde pour les années à venir. Une vision fortement appréciée et soutenu par plusieurs projet /programmes et plusieurs partenaires techniques et financiers dont Enabel.

Le programme Enabel au Bénin collabore avec le pays sur des projets agricoles. Elle propose des actions de partenariats avec la population béninoise et l’Etat afin d’améliorer le bien-être au Bénin. Ce programme possède depuis 2010, une expérience avérée, à travers son programme d’appui au développement des filières agricoles (PROFI), dans l’accompagnement des organisations de producteurs et transformateurs pour la commercialisation des noix et amandes de cajou conventionnelles et biologiques dans l’exécution des contrats commerciaux selon l’approche « Cluster » (liens d’affaires entre producteurs et transformateurs, sécurisation et consolidation des volumes et de la qualité de noix).

Pour Sorikoua Sambieni, Intervention Manager du PROFI –Anacarde de Enabel, Enabel cherche à tisser des relations et à se familiariser avec les différentes familles d’acteurs de la filière anacarde pour permettre la production des noix de qualité, leur commercialisation, leur transformation, leur commercialisation et la mise en marché des amendes.

La deuxième édition de la journée du cajou du Bénin dénommée BENIN CASHEW DAY a été une occasion pour Enabel en tant que partenaire de l’évènement d’exposer aux acteurs directs et indirects intervenant dans la filière cajou les différentes actions menées pour l’évolution de la filière et les résultats obtenus. « On a pu installer 08 parc à bois, les parc à bois permettent d’avoir du matériel de bonnes qualités donc c’est dans les parcs à bois que les greffiers sont prélevés pour le greffage des plants pour assurer aux plantations des rendements de plus en plus acceptable , il y a le renforcement de la capacité des pépiniéristes greffeurs, l’élaboration d’une convention de subsides en cours de signature avec l’URCPA .Donc on va signer une convention pour permettre à l’URCPA d’assurer eux même la mise en œuvre des activités. On a renforcé les capacités techniques et organisationnelles de l’URCPA et ils ont capables maintenant d’avoir des fonds qu’ils pourraient utiliser pour le développement de leurs activités » a souligné Sorikoua Sambieni. Il poursuit « on a appuyé le CONEC pour l’organisation de cette journée et nous avons également pu assurer entièrement la participation de la FENAPAT qui sont un partenaire à travers l’Union Régionale des Producteurs de l’Atacora et de la Donga pour nous à l’évènement .Ce que nous espérons à travers cette journée c’est comment faire pour mettre en place un cluster durable, formel ou des liens sont tissés entre les différentes familles d’acteurs pour leurs permettre d’opérer en toute sécurité , de garantir des garanties de revenues durables aux producteurs ». Il précise aussi « Nous travaillons d’abord avec chaque familles d’acteur et les producteurs à la base ou nous envisageons l’extension des superficies donc on appuie à l’installation de nouvelles plantation, on les accompagne également pour la mise aux normes et l’entretien des anciennes plantations pour améliorer les rendements, la production, les revenus, nous travaillons également pour qu’ils améliorent la qualité de leurs noix et donc de pouvoir les placer sur les marchés internationaux. Nous renforçons également les capacités des producteurs, nous travaillons également avec les usines pour le respect des normes ».

Enabel poursuit l’accompagnement des (organisations de) producteurs et transformateurs pour la commercialisation des noix et amandes dans l’exécution des contrats commerciaux en tant que point critique pour que les contrats d’approvisionnement soient respectés, mais également sur la « surveillance » du bon fonctionnement de celui-ci et les respects de la transparence et engagements, des différents acteurs impliqués ainsi que le partage équitable des bénéfices. La contractualisation débouche sur la création d’emplois décents, des meilleures conditions de vie et de meilleurs revenus à des organisations autonomes et le développement des chaînes transparentes basées sur la confiance et la collaboration entre acteurs. Les usines doivent répondre aux exigences de qualité et aux exigences de transformation « Biologique »

L’organisation de la commercialisation et de la compétitivité de la filière anacarde au Bénin reste un défi à relever. Il apparaît important pour l’Etat de réaliser des investissements sécurisées et durables pour de meilleures performances de cette filière.

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