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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN : Les clarifications de la ministre de l’industrie et du commerce

 AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN : Les clarifications de la ministre de l’industrie et du commerce

Depuis quelques jours, une augmentation du prix du pain a été annoncée sur les réseaux sociaux. La ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou ASSOMAN, a réagi en affirmant : « Il est hors de question que le prix du pain pour les consommateurs soit supérieur à 125 F CFA ». Elle appelle également les promoteurs de boulangerie à « revoir les termes de l’accord qu’ils ont eux-mêmes conclu avec les distributeurs »

Les pains

Depuis quelques jours, les Béninois doivent acheter leur pain à 150 FCFA au lieu de 125 FCFA comme d’habitude. Interrogée sur cette augmentation, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou ASSOMAN, a apporté des explications claires à ce sujet. « Le prix du pain est fixé par voie réglementaire et tant qu’il n’y a pas de nouveau texte, le prix homologué est bien de 125 FCFA pour une quantité de 160 grammes », a expliqué la ministre. Selon elle, un arrêté datant de 2008 et toujours en vigueur fixe le prix de cession à 112 FCFA, et les boulangers vendaient le pain à 80 ou 90 FCFA aux distributeurs, qui le revendaient ensuite aux revendeuses à 100 FCFA afin que le consommateur final puisse l’acheter à 125 FCFA.

Cependant, selon la ministre, depuis quelques jours, les boulangers ont unilatéralement rompu cet accord sans dialogue préalable. En effet, il a été constaté une distribution du pain sur les trottoirs et les rues, dans des conditions d’hygiène douteuses et dangereuses pour la santé. Il y a donc une concurrence déloyale qui s’est installée et les boulangers ont commencé à modifier les termes de l’accord tacite entre les revendeuses et eux-mêmes pour faire face à cette concurrence. « Au lieu de céder le pain à 112 FCFA conformément à l’arrêté, ils le vendent à 90 ou 80 FCFA, puis à 100 ou 105 FCFA. C’est un accord régi par un accord tacite entre les revendeuses et les boulangers. C’est un accord dans lequel l’État n’intervient pas car il a déjà réglementé la distribution du pain à 112 FCFA pour la cession et 125 FCFA pour le consommateur », a clarifié la ministre.

Il est donc clair que la confusion vient du fait que les boulangers ont décidé de revoir les prix de cession à la source aux intermédiaires.

Elle invite donc les boulangers à entamer un dialogue avec les femmes distributeurs afin de revoir les termes de leur contrat. « Il est hors de question que le prix du pain aux consommateurs dépasse 125 FCFA », a-t-elle martelé, soulignant que « la farine de blé est subventionnée pour maintenir le prix du pain à 125 FCFA ». Selon l’autorité ministérielle, il n’y a aucune raison de justifier une augmentation du prix de cette denrée alimentaire de grande consommation.

Vanessa ZANNOU

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