La nouvelle loi européenne visant à empêcher l’importation de produits liés à la déforestation a été bien accueillie en Europe, mais suscite des inquiétudes aux États-Unis et en Amérique du Sud. Les petits agriculteurs craignent des difficultés à se conformer et à maintenir leurs activités.

Ruth EDOH

La loi européenne visant à interdire les importations de produits contribuant à la déforestation a pour objectif de contraindre les producteurs de diverses denrées telles que le bétail, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, le caoutchouc et le bois à prouver qu’ils n’entraînent pas de déforestation dans leurs différentes chaînes d’approvisionnement. Actuellement, une majorité des Européens soutiennent cette interdiction pour lutter contre la déforestation, mais c’est le contre-pied total du côté occidental.

Aux États-Unis et en Amérique du Sud, des préoccupations émergent. Les petits agriculteurs craignent de ne pas avoir les moyens technologiques pour prouver leur conformité, risquant ainsi de perdre des opportunités commerciales avec l’Europe. Certains estiment que la loi résout partiellement le problème en évitant les produits liés à la déforestation, mais ne traite pas directement de la déforestation elle-même.

Au Brésil, cette loi couvre principalement les zones déjà protégées suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle “fuite de la déforestation” vers des régions moins protégées. Les impacts sociaux sont également craints, car les petits exploitants pourraient avoir du mal à se conformer aux nouvelles exigences, mettant en péril leurs activités.Haut du formulaire

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