
Deuxième producteur de noix de cajou en Afrique après la Côte d’Ivoire et 4ème à l’échelle mondiale, son économie est estimée à plus de 10 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} des recettes d’exportation de marchandises du pays. Dans le but d’atteindre environ 400 000 tonnes de production d’anacarde au cours de la campagne agricole 2022-2023 annoncé par le Conseil tanzanien de (CBT), le gouvernement tanzanien a signé un accord d’une valeur estimée à plus de 375,5 milliards de shillings soit (161 millions $). Cet accord a été signé avec des fournisseurs locaux d’intrants et de matériels agricoles. Il est prévu que les acteurs du secteur privés achètent et distribuent les produits phytosanitaires et équipements agricoles notamment 6,7 millions de sacs d’emballage de noix de cajou, 6 500 pulvérisateurs agricoles et plusieurs types de pesticides et près de 70 000 tonnes de soufre en poudre aux exploitants avant le 30 mars 2024. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action du gouvernement dont l’objectif est de faire passer le niveau de l’offre locale de noix de cajou à 700 000 tonnes par an à partir de la saison 2025-2026.
Pour rappel, pour le compte de la campagne 2021-2022, le Bénin a enregistré une production de 150 mille tonnes de noix de cajou qui reste et demeure le deuxième produit d’exportation agricole du Bénin après le coton.