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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PROMOTION DU FROMAGE « GASSIRE » L’Anoper outille les femmes transformatrices avec le soutien de la Coopération suisse au Bénin

 PROMOTION DU FROMAGE « GASSIRE » L’Anoper outille les femmes transformatrices avec le soutien de la Coopération suisse au Bénin

Les femmes transformatrices du fromage Gassirè ont été outillées sur les notions mercantiles afin de mieux écouler leur produit. Ce fut au détour d’un atelier organisé par l’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants (Anoper). Cette rencontre de formation qui s’est déroulée dans la ville de Parakou a également connu la participation des restaurateurs et cuisiniers, potentiels clients pour un véritable écoulement dudit fromage.

Ulrich ABALO

L’un des produits laitiers les plus remarqués dans les habitudes alimentaires des béninois constitue le fromage. C’est visiblement ce constat qui a motivé l’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants (Anoper) à beaucoup s’investir de la fabrication du fromage Gassirè, un produit qui fait aujourd’hui la fierté du Bénin à l’échelle internationale. Mais bien qu’il soit connu et adopter par un nombre important de béninois et d’africain à travers le monde, l’Anoper œuvre pour l’extension de son marché découlement. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’organisation d’un atelier de formation au profit des femmes transformatrices du lait en fromage Gassirè. Cet atelier fut une réalité grâce à l’appui technique et financier de la Coopération Suisse et a eu pour cadre l’une des salles de conférence de l’hôtel Sero kora 3 de Parakou. La rencontre a non seulement connu la présence des transformatrices réuni en coopérative, elle a également mobilisée des restaurateurs et cuisiniers. Ceci dans l’objectif de créer un rapprochement entre ses deux maillons essentiels de cette chaine de valeur commerciale pour l’écoulement du Gassirè.  A l’arrivé, l’atelier a comblé au délà des attentes des organisateurs et des participants. D’abord en ce qui concerne les organisateurs, « l’intérêt accordé par les femmes et les restaurateurs à la problématique témoigne de l’opportunité que constitue l’initiative » à laisser entendre  Orou Guetido Malan, Coordinateur national de l’Anoper. Ce dernier se dit d’avantage satisfait en raison du professionnalisme noté chez la formatrice qui a été à la hauteur de la tâche à lui confier. Cela fut « une réussite également à cause de la qualité de la formation dispensée par la formatrice » a-t-il affirmé. La formatrice, consultante en marketing s’inscrit dans la même logique d’appréciation que le Coordinateur national de l’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants. Selon cette dernière, sensibiliser les ‘’segments de bouche’’ notamment les tenanciers de  maquis et restaurants était propice pour accroitre le chiffre d’affaire des fabricants du fromage. Mais au-delà de cet aspect non moins important, l’atelier a surtout permis « d’établie un véritable réseau d’affaire » au grand bénéfice des femmes transformatrices. Au cours de l’atelier de Parakou, une base de données contact a également été mise en place afin de faciliter les échanges entre les deux camps vendeurs et acheteurs. Il s’agit d’un forum créé pour supprimer les barrières entre les femmes transformatrices et lesdits ‘’segments de bouche’’. D’autres acquis sont aussi à l’actif de cette rencontre de formation. Entre autre, la définition d’une grille tarifaire et la détermination  des différentes conditions de paiement a expliqué Nina Didagbe puisque c’est d’elle qu’il s’agit. Ensuite, La satisfaction dans le rang des participants qui ont eu droit à des instants de dégustation grâce à la phase pratique associée au déroulement de cet atelier était totale. Si du côté des femmes transformatrices l’espoir de l’accroissement du chiffre est permis, les segments de bouche de leurs coté se disent comblés d’avoir pris part à un rendez-vous qui non seulement leur permettra d’accéder dorénavant sans difficulté au fromage de qualité et à un meilleur prix, de quoi régaler leurs clients consommateurs mais aussi réduit les dépenses liés à l’acquisition dudit produit par le passé. En somme, quarante-huit heure durant et grâce à son partenaire privilégié qui n’est rien d’autre que la Coopération Suisse, l’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants vient ainsi d’impacter positivement et une fois de plus le secteur de l’élevage, particulièrement celui de la transformation du lait en fromage Gassirè.

Figure 2Vue partielle des participants

LE RURAL

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