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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

SECTEUR AVICOLE AU BÉNIN : «Tout promoteur qui ne se conforme pas aux présentes dispositions se verra exposé aux sanctions…»

 SECTEUR AVICOLE AU BÉNIN : «Tout promoteur qui ne se conforme pas aux présentes dispositions se verra exposé aux sanctions…»

Le gouvernement a récemment pris des mesures importantes pour réguler le secteur avicole au Bénin. À travers un arrêté interministériel daté du 15 avril 2024 et signé par Gaston Dassouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, des conditions strictes ont été établies concernant l’installation et le fonctionnement des unités d’abattage, des abattoirs, des unités de transformation et des unités de commercialisation des produits avicoles et d’origine avicole. Le but est  de garantir la protection des produits avicoles.

Bambo Nestor NOANTI

Dans sa vision d’assainir le secteur avicole au Bénin, le gouvernement a détaillé ces conditions d’installation dans un ensemble de onze (11) articles. Selon l’arrêté, toute personne, physique ou morale, désireuse de mettre en place un établissement, doit adresser, avant ouverture, une demande au ministre chargé de l’élevage afin d’obtenir une autorisation préalable. Cette demande lui sera transmise par le responsable chargé de l’élevage du département dans lequel sera installée l’unité. Elle fera l’objet d’une visite de site suivie de l’étude de dossier dans un délai de 45 jours au maximum par une équipe de la direction chargée de l’élevage.

De plus, la mise en exploitation de l’un de ces établissements impose le respect des normes environnementales, de biosécurité, de qualité, de qualification du personnel et la mise en place d’un dispositif de gestion ou de recyclage des déchets. Enfin, la mise en place d’une utilité d’abattage, d’un abattoir ou d’une unité de transformation de produits avicoles dont le nombre de tête de volaille abattues quotidiennement supérieure à 200 est soumise à une étude d’impact environnemental simplifiée pour l’obtention d’un certificat de conformité  environnementale.

Selon l’article 9, les établissements déjà en place avant la signature de cet arrêté doivent s’enregistrer auprès de la direction déconcentrée du ministère chargé de l’Élevage dans leur ressort territorial. Un moratoire de deux ans leur est accordé à partir de la date de signature pour se conformer aux prescriptions.  Il est important de noter que tout promoteur qui ne respecterait pas ces dispositions s’expose à des sanctions conformément aux lois en vigueur

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